AJED Les gens venus ailleurs
Le chantier continue
Travail manuel qui ne manque pas, tous les jours que Dieu fait
Mon atelier : Une petite production maison :
* la niche de Shingyo qui, à l’âge d adulte, accuserait 40kg, 65-70cm au garrot.
* une boite équipée d’une ampoule de 25w couplée à un thermo-contacteur. Elle sert à chauffer et à faire monter la pâte à pain de Betty en hiver.
* réparation d’une table basse
Evidemment, nous n’avons pas beaucoup l’occasion de faire du vélo et de nous faufiler entre les pattes des vaches, et surtout celles de quelques taureaux pas très calmes, qui se postent sur le chemin de terre
Mais je ne désespère pas de me faire poursuivre par Shingyo galopant à toute vitesse, histoire de faire quelques exercices physiques ensemble afin de ne pas laisser rouiller nos rotules.
Resserrage de quelques boulons et vis fixant les feuilles de tôle à la charpente bois.
Il faut dire que les rafales de vent dans cette zone en hiver peuvent provoquer se sérieux dégâts aux toitures.
Leurs souffles n’atteignent pas cependant la vitesse du vent des dépressions cycloniques de la Réunion.
Mais, tout de même, nos voisins nous ont mis en garde à propos de ces risques climatiques.
Débitage des gros poteaux (600x 100 x 70) grâce à une scie sur table de 2500Kw de puissance.
Avec l’électricité fournie par les panneaux solaires, vous comprenez que je ne fais fonctionner ce type de machine et équipements ménagers (poste de soudure de 4Kw, meuleuse de 2,5Kw, rabot électrique et fraiseuse-mortaiseuse de 1Kw-1.5Kw, four, robots, machine à faire de la glace à l’italienne) qu’entre 11h et 15h, lorsque la météo annonce la journée inondée pendant 8-9h de soleil.
Eh oui panneaux solaires obligent.
En quelque sorte on vit «avec les conditions climatiques ».
Dans la même démarche, les plats au four sont confectionnés et enfournés au début de l’après-midi, puis réchauffés au four 10 mn le soir.
Idem pour les fameux nems dont la première cuisson de fait par la friteuse électrique.
Les poteaux débités permettent de fabriquer les lits (je les nomme « lits de bagnards » mais confortables avec matelas, couvertures, oreillers) pour nos deux jardiniers quand ils restent dormir au domaine selon les besoins.
Avec Piet, je construis une plateforme dans le garage pour augmenter l’espace de stockage.
Palettes récupérées : transformées en abris pour nos volatiles en attendant que les arbres leur procurent de l’ombre
Du coup, poules, canards et oies font des séjours virtuels à défaut de pouvoir voyager, de camper et de voir du pays.
Parfois, alors que canards et oies s’ébattent dans leur bassin, les poules squattent leur territoire et profitent de la tente canadienne.
Octobre 2014
Livraison des plaques de kikuyu : 250m2 à poser autour de la maison par les ouvriers de l’entreprise.
Novembre 2014 : 300m2 de kikuyu que nous posons Piet et moi.
29 décembre 2014 :
Kim Anh et Betty assurent la tonte du gazon à la tondeuse manuelle.
En arrière plan, le Dojo.
Eh oui, surtout pas de tondeuse électrique.
12 Avril à 18h : le gazon au coucher du soleil de mi- automne
Février 2015 : afin que Shingyo n’aille pas fumer le calumet de paix avec les baboons lors de ses moments d’oisiveté ; avec Ben, on érige une clôture autour de la maison.
Shyngyo saura se montrer à la hauteur comme chien chasseur de lions si d’aventure, les baboons, tiraillés par les envies de venir chaparder nos maïs, légumes du potager, ou fruits du verger, envisagent d’ignorer leurs limites spatiales et morales.
Avril 2015 : construction de l’enclos à canards et oies.
On constate que poules et canards se disputent le repas du matin et se chamaillent âprement pour avoir la meilleure place pour la nuit.
Donc on les sépare
A chacun sa place et les vaches seront bien gardées.
Et je n’oublie pas la star du Domaine Sérénité, responsable du potager et des espaces verts, secondée par Ben.
A SUIVRE
