dimanche 10 août 2014

VERLIESFONTEIN : LE CHANTIER CONTINUE


Le bassin
Ce bassin, (10m x 13m) sera un lieu de détente ombragé.
Il recueillera l’eau qui déborde de la cuve de 10.000 litres lorsque le vent assez fort fait tourner a plein régime les pales de l’éolienne.
Piet et Ben avaient commencé à le creuser pendant 2 jours.
Cependant, compte tenu de l’état du sol, une couche rocheuse et calcaire assez dure d’une profondeur supérieure à 1.5m, nous avons décidé de faire appel au bras mécanique fonctionnant à l’énergie fossile.
13 mars : le bulldozer venu creuser les fondations du dojo entre en action : durée du travail mécanique 2h30 mn
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On pensait que ce trou serait imperméable.
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Hélas, non. L’eau qui vient du débordement de la grande cuve lorsque le vent souffle assez fort, ne reste pas à sa place.
Elle s’infiltre doucement et disparait dans le fond du bassin.
Solution à tester : poser une grande bâche plastique transformant ce bassin en un bassin de retenu.
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9 Juillet
Collage des feuilles plastiques ensemble afin de créer une seule bâche étanche.
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La bâche posée.
Un branchement reliant la bonde de débordement de la cuve au bassin permet de récupérer cette eau et de la rendre utile
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A une vitesse constante d’environ 18-20km/heure, le vent peut faire remonter 1.000 l d’eau dans la cuve.





LE POULAILLER.
Mi Mai, John démarre la construction du poulailler 8mx 5m. Il se trouve à proximité de la serre, et est entouré d’un parcours clôturé grillagé d’environ 1000 m2 afin que ces bêtes à deux pattes puissent gambader à leur aise.
Grillage enterré à 30cm de profondeur en espérant que les porcs-épics, merrycats ne jouent pas de tunneliers expérimentés pour aller croquer nos poules, canards et leurs petits.
Une mare à canards de 12m2 complète cette partie consacrée à l’élevage « bio » de ces volatiles.
14 Juin
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26 Juin : John, à gauche en jaune, et ses deux acolytes
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John dit qu’il y caserait au moins 200 volatiles.
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EQUIPE de SAM et de JACQUES et nos deux jardiniers.
Je ne peux pas consacrer mes billets relatifs à l’aménagement de SERENITE sans vous parler des bâtisseurs.
Chaque matin, Sam, le chef d’équipe de Jacques, assure le transport de sa troupe de Clarens à Verliesfontein. Son bakie est chargée à bloc. Il y a de quoi.
Explication : l’équipe de Sam comprend au moins 8 gars, plus Piet et Ben, nos deux jardiniers, plus John et ses deux aides. Je me demande toujours comment cette voiture tient la piste.
Arrivée du bakie à 7h30          Départ à 17h.
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Une partie de la bande transportée par Sam
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Voyant ce chargement quotidien, je me rappelle qu’en Septembre 1987, j’amenais Betty, Kim Anh et Vinh rendre visite à mes parents au Viêt Nam. Ce fut mon premier retour au Viet Nam après 18 d’années de séparation, et ce fut la première visite de Kim Anh, de Vinh au pays où je suis né.
Au cours de ce séjour de 30 jours, il nous arrivait de d’effectuer un trajet de Sài Gon à Đà Lat. Nous empruntions pour l’occasion une ligne de transport desservant ces deux cités. Un fourgon FORD TRANSIT version châssis long aménagé (9 places) dans lequel le propriétaire-chauffeur et son aide remplissaient (ou faisaient s’assoir)  les 25 sièges sans compter les cages aux poules, marchandises diverses arrimés sur le toit.
Donc le bakie de Sam avec ses 11-13 passagers ne semble pas relever du miracle en la matière.
REVENONS A NOS MOUTONS (ou à nos boks)
Un jour, je voyais Sam et ses gars quitter le chantier vers 16h15.
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La raison ?
Un de ses ouvriers devait participer à une rencontre Parents-Professeurs organisée par l’école d’un de ses enfants. Je vois à travers de ce fait un signe encourageant concernant l’éducation des enfants noirs en RSA : quelques rares parents s’intéressent à l’école, et le système s’escrime à réaliser quelques touches d’amélioration.
Why not.
Croisons nos doigts..
Keep high the thumbs.
Pourvu que ça dure…Espoir fait vivre.
A SUIVRE

















































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