Out of Africa Kruger National Park
Part two
Superficie du Kruger Park 19.630 km2 Un article dans Wikipedia publié en 2009 recense : 27.000 buffalos, 11.600 éléphants, 5.000 à 9.000 rhinocéros, 5.100 girafes, 5.000 kudus, 5.000 waterbucks, 3.000 hippopotames, 2.800 lions, 2.000 léopards, 2.000 hyènes, 150.000 impalas etc.
Mais on pense que depuis cette datte, certaines espèces ont diminué en nombre alors que d’autres ont multiplié. Le braconnage des rhinocéros, la cause principale du risque d’extinction de cette espèce, reste la première préoccupation des responsables du Parc national. Les Vietnamiens et Chinois, grands consommateurs des cornes de rhino à cause des supposées vertus « médicinales » (aphrodisiaques) n’ont pas encore été sensibilisés à la question de conservation de cette espèce figurant sur la liste des Big 5. Partout, des affiches soulignent la gravité du braconnage des rhinos : arrestations, procès, amendes et emprisonnement des braconniers qui, armés, n’hésitent pas à tuer les patrouilles de Rangers.
En tout cas, nous n’avons vu aucun rhinocéros. Question de la zone d’habitat probablement, puisque nous n’avons visité qu’une petite partie du Kruger Park. Nous avons dormi deux nuits dans chaque Camp : Tamboti Safari Tented Camp, Olifants Rest Camp, et enfin Schingwedzi Camp
Tamboti Safari Tented Camp
Tente de 20m2, 4 lits : cuisine, douches et WC en commun. Et le braai (barbecue), compagnon incontournable de tout citoyen Sud Africain La qualité de cet hébergement dépasse largement celle du gite du volcan du Piton des Neiges, gite tant vanté et considéré comme un des meilleurs, sinon le meilleur de la Réunion où, dans une chambre d’environ 9 m2, nous étions 6 à s’entasser pour la nuit dans les lits superposés.
Aucune comparaison possible, non plus, avec les campings 5 étoiles implantés sur la Côte d’Azur. Sûr, sûr.
Dans tous les Camps une note met en garde les visiteurs contre les chapardages de nourriture opérés par les Velvet monkeys ou les baboons. Ces bêtes sont capables d’éventrer, en passant leurs doigts à travers le grillage, les paquets déposés à l’intérieur des cages grillagées fermées à clé, d’ouvrir les portes des frigos, et de répandre par terre le contenu du sac poubelle laissé par mégarde sur la véranda,
On nous conseille de mettre carrément les cadenas.
Ci-dessous : Olifant Rest Camp : Un velvet savourant des rusks chipés au logement voisin
Le couvercle de cette grande poubelle a été soulevé par une grande loutre (??) que j’ai aperçue à la nuit tombée.
Pour une fois les genres simiesques sont innocentés.
L’humour anglais à la sauce locale conforme au principe Big 5. On met en avant la question de sauvegarde de l’environnement.
Les aires de pique-nique : ou haltes pour un petit déjeuner très consistant à l’anglaise :
Entre 9h30 et 10h30 ces lieux sont pris d’assauts par les visiteurs et les compagnies de Safaris & Day Tours. En général, les groupes des Tours et visiteurs individuels quittent les camps vers 5h du matin afin de pouvoir admirer au lever du soleil les animaux regroupés à proximité des point d’eau. Donc à 9h-10h, les yeux sont remplis d’images tant attendues alors que les estomacs crient famine. Ces collations arrivées à point nommé sont de véritables déjeuners. Chauffeurs et Rangers déploient toute la panoplie inhérente à un brunch digne de ce nom : nappes, couvert assortis, boissons fraîches et chaudes, muffins, muesli, tranches de pains toastées, œufs brouillés, oeufs durs, l’inévitable bacon.etc..
Il arrive que les gens, aussi bien des visiteurs que les groupes Safaris & Day Tours, préparent en 30mn un véritable braai au gaz, puisqu’il est interdit d’allumer les BBQ avec du bois ou du charbon.
Location du gaz pour 30 mn 25R ou 30 Rands quand l’aire de pique-nique assure ce service
A côté de cette habitude, nous faisons pâle figure : une cafetière à l’italienne, trois rusks et deux fruits secs à 10h.
Au poste de hide bird : A la recherche des oiseaux du paradis perdus et hélas on ne repère que les empreintes de pattes de crocodiles sur le sable des rivages
Kim Anh à la rivière Olifant, en arrière plan les hippo se prélassant dans l’eau
Ce phacochère orphelin a été accueilli en 2011 par le gardien du site de pique-nique. Sage et gentil comme un gros toutou.
C’est la mascotte de cette aire
Un ou une de ces congénères n’a pas eu cette chance.
Ce jambon est très convenable pour un sandwich.
La ligne imaginaire de localisation : Le tropique du Capricorne
On ne peut toucher et mettre les pieds au sol à ce parallèle tous les jours, car il est strictement interdit de quitter sa voiture pour tâter le plancher des buffles, n’est-ce-pas ? Nous célébrons dignement l’évènement à notre manière en toute sécurité à 10h30. Une pause café chaud maison dans la voiture, à défaut de bancs ou de tables de pique-nique à cet endroit.
Infiniment petit et infiniment grand en passant par le juste milieu
Un scarabée mâle roulant son mobil-home alors que la femelle, juchée sur la boule, se roule sur elle-même pour ne pas se trouver les quatre fers en l’air.
Ouvrez vos yeux pour admirer son mobile homme tout rond, et la femelle accrochée en équilibre instable au le flanc gauche de la boule.
Notre camp favori : Le Camp Shingwedzi :
Accueil chaleureux, personnel poli et attentionné, hébergement de bonne qualité et de bon confort. Ce pachyderme est-il attiré par la fraicheur de l’eau de la piscine ? Ou a-t-il si soif ?
A SUIVRE