vendredi 6 février 2015

Les gens d’Ici La vie à Clarens Part Fourth

LES GENS d’ICI
Part Fourth
La coupe des cheveux des jeunes Sud Africains.
Globalement, je pense que 85% des hommes noirs ont le crâne rasé. Et les jeunes filles, entre 15 et 30 ans ont tendance à porter des perruques bien gominées, brillantes, faites de tignasses artificielles raides comme des cordes. D’autres se font défriser leurs cheveux pour en tisser des nattes.
Notre coiffeuse Michèle dit qu’elle pourrait, avec notre accord, monter une affaire avec nos cheveux coupés quand on passe à son salon.
Dans la rue, parfois, certaine adolescentes, et même moins jeunes adultes (30 ans d’âge) s’arrêtent et demandent à toucher les cheveux de Betty
Jeune serveuse du The Courtyard restaurant
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Au café de Fouriesburg
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Les Chinois à Clarens :
La superette Saverite est gérée par groupe de Chinois depuis 2010. Avant ce changement de gérant, cette épicerie-bazar sans franchise était aux mains d’une famille malgache avec qui on pouvait parler français.
Cette famille chinoise avait une boutique à Lesotho pendant 10 ans avant de venir à Clarens en 2010. Comme partout là où ils sont présents, ils travaillent en famille et leur affaire marche bien. On trouve pêle-mêle produits courants d’une l’alimentation ordinaire, et des bidules Made in China, bien évidemment, à petit prix. Vivant au coeur du township parmi la population noire, ils ont ouvert aussi une boutique bazar qui vend un peu de tout au prix qui défie de toute concurrence. Une autre famille, du clan ou de parenté proche (??) a ouvert une autre épicerie-bazar fourre tout à Fouriesburg, à environ 20km de Clarens. Egalement, les Chinois gèrent une alimentation-épicerie sous franchise à Qwa-Qwa, à 80km de Clarens.
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Il faut vous signaler qu’environ une centaine de Chinois sont présents au Lesotho ; qu’ils ont l’habitude de se retrouver ensemble pendant le week-end au golf de Fouriesburg (environ 80km de la capitale Maseru).
Certains d’entre eux n’hésitent pas à se faire écraser davantage leur nez plat sur les pistes de la station AFRISKI en hiver.
Espérons que la « coopération » économique et technique Chinoise-Lesotho ne dégénère pas en émeutes et pillages des épiceries-bazars tenues par les Chinois, opérés par les autochtones, à l’image de ce qui se passe récemment en République Démocratique du Congo.
« La cinquième colonne » un concept stratégique conçu par Hitler dans les années 1930, est en marche.
Renseignements pour trouver une adresse en ville quand on est en voiture :
A Bethlehem, si vous demandez le chemin pour vous rendre à un endroit précis, vous obtenez à 95% des cas ce type de réponse : « Allez tout droit, au 2ème feu, tourner à droite, puis au deuxième stop, tourner à gauche, puis au troisième croisement, tournez encore à gauche .etc.. ». La plupart des gens, très aimables, prêts à rendre service avec sourire, ne connait pas les noms des rues. Et de surcroît, l’annuaire téléphonique gratuit servant de support des publicités ne mentionne pratiquement pas les adresses physiques des boutiques. Et appeler les boutiques pour leur demander comment parvenir à arriver chez eux, c’est une autre paire de manche. Pourquoi ?
C’est la cerise sur le gâteau. Un grand nombre de Sud Africains, Noir et Blanc confondus, rencontre, à mon avis, des difficultés d’ordre « latéralité ». On dirait qu’ils sont dyslexiques.
Explications : pour vous dire de tourner à gauche, ils vous prononcent presque automatiquement « tournez à droite ». Va savoir pourquoi. Mystère.
Alors que j’ai déjà du mal à comprendre leur langue mixée d’Anglais et d’Afrikaan, il me faut en prime interpréter leur latéralité. Mais enfin !! Tu ne crois pas que non. Misère de l’AJED.
Ainsi, j’ai en permanence le plan de Bethlehem que Kim Anh avait récupéré sur Google Map. Et je le sort sous leur yeux pour qu’ils me tracent le chemin : feux, stops, virages, noms des magasins, etc. que je note consciencieusement sur une feuille afin d’arriver au bon port sans tourner virer pendant un bon bout de temps.
A Bethlehem, une rue peut être entre-coupée en deux portions dans sa longueur par de grands édifices tels que la bibliothèque municipale, un établissement scolaire, le stade, ou un bâtiment administratif.
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Résultats des courses : je crois arriver à la fin de Malan Street par exemple sans avoir déniché la boutique recherchée, mais en contournant l’édifice, je me trouve encore dans la même rue Malan deuxième portion afin d’arriver à l’endroit recherché.
La route :
Un carrefour peut avoir 4 stops. Dans ce cas, si quatre voitures arrivent presque simultanément aux traits des stops, le premier conducteur qui marque l’arrêt franchira le carrefour le premier, et ainsi de suite. J’ai vu la même chose au Canada, et Kim Anh vit le même code de la route en Australie. Est-ce une spécificité du code anglais de la route ?
La nuit sur la route, le plus souvent les gens roulent avec leurs anti-brouillards et phares allumés. Est-ce pour mieux repérer les animaux, sauvages ou vaches égarés au bord des axes routières ?
La plupart des conducteurs, environ 90% à mon avis, ignore royalement des piétons qui doivent regarder 4 fois à gauche à droite quand ils envisagent de traverser les rues. Même au passage clouté, les piétons cèdent le passage aux voitures. Je me suis fait engueuler quelques fois à Bethlehem car je m’arrêtais au passage piéton
Les automobilistes klaxonnent, continuent à foncer au lieu de ralentir pour ne pas écraser le piéton imprudent …C’est exactement le même phénomène que l’on constate au Viêt Nam, à l’île Maurice, en Malaisie et aux Comores.
Le geste de respect des Noirs.
Certains Noirs le plus souvent d’âge mur, (30-40 ans) bien éduqués, bien élevés vous manifestent leur respect de manière suivante :
Lorsqu’ils vous donnent un objet (ou ils le reçoivent) l’objet se trouve dans leur main droite, alors que leur main gauche est posée sur le milieu de l’avant bras droit.
C’est le signe du respect de l’interlocuteur, me disent-ils.
Je pense à une grande majorité des Asiatiques bien éduqués qui vous présentent (ou reçoivent) toujours quelque chose des deux mains.
Je n’ai pas encore vu un Blanc effectuer ce geste, même pas les commerçants.
Respectueusement, Betty vous offre, à la manière des Noirs bien élevés, les framboises fraichement cueillies.
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Apéros dinatoire à 17h ou 18h le dimanche.
Comme partout, le repas familial, ou repas entre amis le dimanche nous semble relativement sacré dans ce pays. Généralement, sous forme de buffet, que ce soit au restaurant ou à la maison, il démarre vers 13h et se termine à 15h. Menu assez classique, je dirais « traditionnel » : peu de légumes verts, mais profusion purée de pomme de terre, de potimarron ou de courges gratinés, frites (french chips), viande rôtie ou au BBQ, de la pâtisserie.
Conséquence : le diner passe ainsi à la trappe. Ceux qui ont un petit creux grignotent vers 18h, en reprenant les restes du midi, comme les « rogatons » et puis restent scotchés devant la TV.
Un dimanche après midi, Annamarie et Jan nous disent de venir prendre un verre en insistant vivement sur 17h.
Le temps de papotage prend fin, à18h passée, on s’apprête à rentrer à la maison.
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Que nenni ! Annamarie nous sort de sa hotte magique secrète un apéritif dinatoire : olives, raisins, avocat, tomates-cerises, asperges, poulet rôtis, fromage blanc, de la tapenade, des tranches de pain toastées, et, l’inévitable bouteille de blanc et de rouge. « Pour la route », dit-elle.
Evidemment, arrivés à la maison, on n’a même plus envie de s’attaquer à la soupe de légumes du jardin déjà prête.
L’eau parfumée aux fruits :
Au café, au restaurant, quand on demande un verre d’eau du robinet, automatiquement on vous le sert avec une rondelle de citron.
Dans certain restaurants, hôtels ou Guesthouse, les clients ont à leur disposition des cruches d’eau dans lesquelles macèrent les tranches de fruits.
On dirait que les Sud Africains n’apprécient pas le goût de l’eau coulant du robinet.
A la cafétéria de la chaine Woolworth à Bloemfontein.
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Je composerai un jour un blog sur le grand projet « Lesotho Highland Water Project »
A SUIVRE


























































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