GENS
d’ici : Florette NAUDE-De LEEUW
et sa pépinière.
Dans un billet envoyé en Juin 2014, j’ai évoqué
rapidement Florette et sa pépinière De
Leeuw, située à environ 20km de Clarens où nous sommes venus à maintes reprises
acheter: pêchers, abricotiers, pommiers.etc...Et plantes d’ornement .
Sa
voiture avec la signalétique
Cette
demeure construite dans les années 1920, par ses parents qui exploitaient cette
ferme de 800 hectares.
La
maison de maître est typique de l’architecture traditionnelle coloniale :
escalier menant à une grande véranda et à l’entrée principale, chambres ou
salon, fumoir en enfilade longeant le couloir vous conduisant à une grande salle
à manger.
Les
murs sont montés en blocs de pierre
orange-ocre, une touche particulière de couleur du Free State. J’ai appris que
généralement, ces blocs de pierre taillée viennent du Lesotho.
La
barre rocheuse vue de l’entrée. Le traditionnel bassin devant l’escalier, un
composant habituel de cette architecture coloniale a été supprimé
Debout
sur cet escalier, en contemplant la barre rocheuse, j’ai l’impression de me
trouver dans une maison de maître à l’île de la Réunion
Meubles
et rangements dans la cuisine en formica
Le
micro-onde ferait figure d’un OVNI dans cet espace de rangement, non !!
Je
n’ai pas pu photographier la cuisinière à charbon en fonte qui sert aussi de
chauffage.
Florette
gère cette ferme et la pépinière que sa
sœur et elle ont reçues en héritage. Cependant, à deux, elles ont
crée un trust, l’équivalente d’une SARL en France pour gérer ce patrimoine avant
que sa sœur décèdé.
Mais
Florette habite et enseigne à l’université de Durban au département de
Communication, tout en s’occupant des affaires de la ferme et de la Pépinière.
Habituellement,
tous les deux mois, elle effectue un court séjour à la ferme. Court séjour qui
peut se prolonger à une semaine en Avril-Mai où les ventes sont plus importantes
car les gens achètent ses jeunes arbres racines nues pour les planter en terre avant l’arrivée de
l’hiver (de Juillet à Septembre)
Sa
méthode de production de jeunes arbres par bouturage :
Les
branches coupées sont implantées très serrés en terre : 5 à 6 cm entre ces
branches.
Le climat dans ce coin est très rude en hiver ; et pourtant, une espèce de palmier-dattier a réussi à s’acclimater chez Florette.
Magie
secrète de la main verte du pépiniériste et de son équipe, probablement !
Betty
et la révision de la leçon des choses : bouturer, marcotter, planter, tailler..
Roel et Marjon Von Meilj. Un couple hollandais, installé à Clarens depuis 2011
Florette
nous a dit qu’une Organisation N.G américaine avait lancé en 2014 une campagne
de reboisement au Lesotho. Ce programme consisterait, (en Afrique on a tendance
à parler de grands projets au
conditionnel) à planter environ 10 millions d’arbres en 5-6 ans. En
conséquence, elle et son équipe se sont mis à bouturer sur une parcelle de 5 ou
6 ha probablement plus ou moins 60.000 branches. Elle verra la récolte en
2017/2018 et on croise les doigts avec elle
Dans
ce seau, une botte de 60 boutures, (eh oui,) avec racines, pieds dans l’eau
sans terre, prêtes pour la livraison.
Nous
avons vu une bakkie et sa remorque chargées de 50 bottes, donc environ 5.000
boutures quitter la pépinière pour une livraison.
Un
arbre endémique Sud-Africain : Cabbage Tree Cussonias spicata
Ses
feuilles dentelées restent vertes tout l’année. Il peut résister à la
température basse de certaines de ces régions relativement aride ou semi-désertiques.
Son
nom vernaculaire, ou populaire vient de la forme de ses feuilles qui évoque celles
des choux (Curieuse association d’images, ne vous trouvez-pas ?)
Ce
qui est sûr, c’est que la forme de l’arbre adulte n’a rien à voir avec la tête
de notre Serge national. Cabbage tree chantonne-t-il, murmure-t-il, lorsque les
brises caressent ses feuilles vertes, les paroles de « Les petits
papiers » chantées par Régine
La
couleur verte tendre de ses feuilles se distingue nettement de celle des autres
arbres poussés à proximité.
Ben
a trouvé un Cabbage Tree ci poussé parmi les rochers dans la ravine.
Il
lui a fallu une heure de travail pour le déterrer et le ramener à la maison.
Nous espérons qu’il survivra.
Croisons
nos doigts.
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