samedi 22 novembre 2014

AJED La Saga continue Tutoriel et Master Class : faire son beurre

TUTORIEL du MASTER CLASS :
En Travaux pratiques non-dirigés : Faire son beurre
Consignes : chacun doit faire son beurre avec 500ml de crème fraîche
Ingrédients : par personne 500ml de crème fraîche, de l’eau glacée, une pincée de sel ; de l’huile de coude, et de la patience…
Outils nécessaires : une baratte manuelle, un mixeur manuel
Etape par étape :
Sortir la crème du frigo quelques minutes avant. La verser dans le mixeur manuel et la transformer en crème chantilly.
Lorsque la chantilly devient ferme, on la transvase dans la baratte manuelle
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On bat alors à une vitesse moindre. La chantilly s’affaisse et sa couleur blanche vire à celle de jaune d’oeuf, on voit apparaître le babeurre.
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Il faut égoutter les particules de beurre obtenu, les rincer dans l’eau froide au moins 3 fois. Le bloc de beurre se forme alors. Le babeurre servira à nourrir les poules.
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Le rinçage du beurre est important pour éviter qu’il ne rancisse
Je me rappelle le goût rance du beurre fait par notre voisine Annamarie qui ne consacrait pas de temps nécessaire au lavage.
1 litre de crème fraîche donne 475 gr de beurre frais maison
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Un a fait un test d’endurance : j’ai mis 20 minutes pour l’étape 1, alors que Betty n’en a mis que 15.
J’ai obtenu en quantité davantage de chantilly que Betty Donc, le gros morceau relève de ma production.
La contrôleuse de qualité alias Fourmidable : elle scrute le cahier des charges surveille le respect de ses consignes avant de signer l’autorisation de mise sur le marché.
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Une ancienne collègue d’origine bretonne m’a dit un jour qu’en Bretagne, au marché, les femmes piquent les mottes de beurre baraté avec leurs épingles à cheveux pour s’assurer de la qualité du beurre. Ainsi, les mottes de beurre baraté sont alvéolées de trous minuscules.
Que fait la DDASS Service Hygiène dans ce coin ? Les jours de marché, son personnel confiné dans les bureaux se perfectionne-t-il à la bombarde, au biniou kroz ou au biniou braz pour le grand Fest Noz de l’Equinoxe du printemps?
Un cake parfumé au rhum agricole réunionnais fait avec notre beurre, avec le concours du gentil Apollon car Eole, ayant chassé des Cumulo nimbus est parti s’enivrer avec Dionysos.
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Dégustation  du pain maison accompagné de beurre frais et de nos deux fromages préférés : un Bleu qui révèle une légère consistance crémeuse du gorgonzola, et un Vieux Cheddar importé d’Ecosse qui nous rappelle étrangement le Vieux comté.
Cette fois-ci, hélas pas de radis du jardin pour l’apéro.
Pas un radis pour son beurre, c’est un comble !
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On a dû remédier l’absence de radis en cherchant dans « L’origine du monde » venu de la serre.
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Tout de même, c’est bien dommage de l’entamer.
Cela lui ferait une belle jambe apparemment !
Huy
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lundi 10 novembre 2014

AJED La SAGA continue: La chorale CLARENS VINTAGE

 La chorale CLARENS VINTAGE
J’ai toujours rêvé de faire partie d’une chorale depuis que j’ai quitté le Conservatoire de Sàigon en 1969.
Un jour, au détour d’une conversation avec Trudy, propriétaire d’une guesthouse à Clarens, j’apprends qu’elle s’occupe de la chorale de la grande et principale église de Clarens. Jaap, architecte qui dessine notre maison est membre de ce groupe. Mais il n’est pas très assidu tous les dimanches matin pour chanter à la messe, car, dit-il, il ne chante pas très bien. Il me communique (???!!!) les coordonnées de René Human (retraitée, pianiste, ancienne professeur de musicologie à l’université de JHB et de Pretoria) qui s’emploi à former une chorale.
Depuis Juin, j'ai été pris pour une période d'essai de 3 mois à la chorale CLARENS VINTAGE. Pourquoi ce nom? Elle est composée uniquement que d’hommes, moyenne d'âge 50 ans. En basse, je suis le troisième en renfort, et septième du groupe.
Voici le programme concocté par René.
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Les morceaux choisis sont chantés en Anglais, en Afrikaan, (Dans met die rooi rok et Summerkerfees), en Latin (Laudate Dominium), en Italien (Santa Lucia).
Amazing grace/ Genade onbestkryflik groot et Douce Nuit (Silent Night) en deux langues.
Voyez la « Douce Nuit » de Noël traduite en Still nag, heilige nag
Le programme à préparer pour cette année et pour 2015, se réfère le plus souvent à Dieu, pas forcement à Jésus Christ (heureusement pour moi qui ne suis que déiste, et non pas Catholique) ces chants évoquent la gratitude envers Dieu.
La majorité des Sud Africains est très croyante et pratiquante, y compris les noirs. Au township Kgubetswana, on dénombre au moins 4 lieux de culte, et autant à Clarens Village. Les messes à Clarens se disent alternativement en anglais et en afrikaan, en fonction de la semaine paire ou impaire.
Par ailleurs, dans les hôtels et les hébergements, vous trouvez toujours la Bible ou le Nouveau Testament posé(é) dans ou sur la table de nuit. Parfois, au début ou à la fin des répétitions de la chorale, mes compagnons de chant font une petite prière de 15 à 20 secondes. Une éternité pour moi, qui pendant ce temps pense au Créateur du Cosmos.
  La répétition à 11h pour le concert à 12h-13h. A ma droite Marco (Basse) et Leon (basse)
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J'essai d'ânonner tant bien que mal les paroles en afrikaan, en anglais et en latin car pour certaines chansons on saute d’une langue à l’autre.
René veut que je sois à droite de la bande, de manière qu’elle puisse m’entendre chanter, non pas en mélodie mais en prononciation « correcte » des paroles en afrikaan et en TOUT …ha.ha. Vous imaginez que l’assistance apprécie, savoure l’afrikaan prononcé à la sauce vietnamienne. Heureusement, on ne s’évertue pas à chanter douce nuit en Sotho. (Bosio o Kgotso=[prononcez busiu u krutsu] ) ....
L’auditoire n’entendrait que moi en fausses notes, et en faux alphabets. Promis juré.
  Ci-dessous : Ma partition de Douce Nuit, Silent Night, avec les paroles en afrikaan, soulignées par Marco
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Programme du concert du 26 Oct à l’église Anglican à Bethlehem
Et les paroles de « What Child is this ? (Welk’ Kind Lê Hier?)
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Je ne narre pas ma gymnastique verbale et mentale pour les chanter.
Maitrisant le solfège, je déchiffre sans difficulté la clef de Fa (clef pour la basse) sans problème, et j’arrive à chanter juste les notes pour soutenir les deux Basses qui, ne sachant pas très bien lire les notes en Fa, se fient à leur mémoire mélodique. Et de suivre, parfois par mégarde la mélodie chantée par les Ténors ou Barytons. Quand cela arrive, je tiens fermement (ma) la corde « vocale » pour tenter de les ramener sur la bonne voie(x) ...
Encore du chemin à faire avant de chantonner joyeusement le Nabucco de Verdi, ou quelques passages en choeur extraits de La flute enchantée, ou de Madame Butterfly, ou d'Aida. Ne me tuez pas, s’il vous plait, en rajoutant le chœur de l’Armée Rouge de l’ex-URSS avec la légendaire Internationale.
Répétition tous les lundis à Clarens, de 17 à 19h dans la grande villa luxueuse (2 ou 3 ha arborés, 2 pianos dans deux pièces séparées, 2 salons pour les réceptions, immense salle à manger, mais que deux chambres à coucher ???) de René, grande femme charmante, une descendante des huguenots français. Son prénom a été mal orthographié par l’employé(e) du service d’état civil, donc sans le E final. Elle en rigole en me donnant ce détail. Le mari avait un travail probablement important dans les finances. Bref de la bonne et haute société, des bobos de bon pédigrée, fortunés de Jo'burg, pas bouseux comme moi cultivant deux radis et six carottes bio...
Pour le 26 octobre, (mon premier concert avec la bande) on a réalisé une performance convenable, dans l’ensemble, sans trop de dégât.
 
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Des représentations sont prévues pour les fêtes de fin d'année et on multiplie les répétitions pour les grands jours ou on chantera à la gloire de Dieu et de Jésus Christ accessoirement.
Une anecdote : le curé de la paroisse, en annonçant le concert, invite ses ouailles à remercier Dieu pour la pluie tombée le Vendredi 24 octobre, pluie si attendue dans le Free State où la sècheresse sévit durement cette année : aucune goutte d’eau n’est tombée entre le 5 Avril et le 24 Octobre. Ne sont-ils pas croyants ces Sud-Africains ??
Ci-dessous : Lyle au piano
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Photo souvenir pour le canard de Bethlehem.
De gauche à droite : Dons, Ténor solo, Marco Basse, Jaco (caché par René) Basse 1er , Lyle, notre pianiste, Christ Ténor et Leon Basse 1
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Pour être à la hauteur de la star du jour (comme supporting actor), je me suis mis sur mes 31.
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Des bourrasques un tantinet glaciales balayaient les pentes entourant Sérénité. Des rafales à décorner les bœufs, à défriser les Cafres.
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Crédit photo : Grand merci à Betty
Si je continue, j’essaierai de convaincre René à inclure la « Petite Fleur fanée » dans le répertoire, paroles en créole et en Anglais. A vos plumes, mes lectrices et lecteurs anglicistes : Catherine, Sophie et René pour la traduction. Et Thierry pour arrangement instrumental. René ferait l’harmonisation pour le chœur..
« I have a dream », comme dirait l’autre. Rendez-vous à Noël 2017.
Quand j’entends “Petite fleur aimée” ou “P’tit fleur fanée”  je suis saisi d’un certain frisson. Cette chanson est écrite par Georges Fourcade (1864-1962) surnommé « le barde créole », écrivain puis mis en musique par Jules Fossy, son professeur de musique devenu ami très proche.
En 1930 il passe son examen d’entrée à la société des auteurs et présente comme sujet P’tite Fleur aimée.
C’est la chanson la plus connue des Réunionnais, je dirai presque un ‘hymne national » de cette île.
Défenseur du créole, auteur des pièces de théâtre, ses oeuvres ont marqué la littérature créole.
En 1978, Graeme Allwright pendant son long séjour dans l’île de la Reunion, a composé un morceau intitulé La Réunion qu’il a gravé dans son album « Question » et y a inséré aussi P’tit fleur fanée.
Et voici le texte : à l’attention des amis non créoles
1) Vi souviens mon Nénène adorée
Le p’tit bouquet, qu’vous la donne à moin
Na longtemps que li lé fané
Vis souviens, comm’ça l’é loin
Refrain : P’tit fleur fanée
P’tit fleur aimée
Di à moin toujours
Couc c’est l’amour
2) Li marché dans la forêt
Y faisait bon, y faisait frais
Dan’zerbes l’avait la rosée
Dans les bois zoiseaux y chantaient.
3) Depuis ça le temps l’a passé
Y reste plus qu’un doux souvenir
Quand mi pense, mon cœur l’é brisé
Tout ici comm’ça y doit finir
 
Deuxième rêve secret : Faire chanter mes compagnons de CLARENS VINTAGE la fameuse « Douce Nuit » (Silent Night) en viêtnamien, ce que je chantais en classe de Chorale en 1965. Paroles traduites du français par mon professeur de chant, un très fervent catholique.
On était 60 adolescents jeunes et adultes, à suivre ces classes 4h/semaine, formant un vrai chœur à 4 voix.
Le 23 décembre 1965, sous la voûte de la Grande Cathédrale Nhà Thờ Đức Bà à Sài Gòn lors d’un concert dédié à la Nativité, notre groupe faisait résonner ce célèbre morceau figurant dans le programme de la soirée.
 
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dimanche 9 novembre 2014

AJED La SAGA continue Le Township de Clarens

Le township KGUBETSWANA de CLARENS
KGUBETSWANA en Sotho signifie Terre Rouge. Cette désignation remonte probablement très loin dans le passé car personne n’a pu me dire exactement quand ce terme est apparu pour la première fois. Terre Rouge provient-il de la couleur ocre viré vers orange-rouge de ce coin ? Ce township était-il le repère des « Rouges » la branche gauchiste légèrement radicale de l’ANC ?
Le vieux township
John, notre guide, en premier plan, devant un taudis promis à être détruit. A gauche, on aperçoit les maisons individuelles, construites dans le cadre de la politique de résorption des habitats insalubres.  On voit de loin, en arrière plan, le nouveau quartier du township
 
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Ce taudis, avec son inévitable parabole
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Ces cases sous tôle, à la lisière de la nouvelle zone d’habitation du township, seront rasées dans un avenir proche, selon John.
On voit les tuyaux de la voirie, entreposés à proximité des tranchées, prêts à être posés. Mais John précise que les élections générales de Mai 2014 étant passées, le chantier ne redémarrera pas de sitôt.
 
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On retrouve la même stratégie coutumière des politiciens professionnels en ce bas monde : respectant scrupuleusement des échéances électorales, ils excellent dans l’art de la séduction des électeurs de base.
Le nouveau quartier de Kgubetswana :
Crée vers le début de 2000, il est composé de maisons individuelles distribuées gratuitement par le gouvernement aux occupants des taudis du township.
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Conditions de l’attribution :
*La situation économique et sociale.
*Pendant les cinq premières années, pas de loyer à payer, mais le « propriétaire » n’a pas le droit de modifier le bâti, plus précisément d’agrandir la maison à son aise,
* et évidemment pas le droit de la revendre.
La maison « sociale » type : environ 6m x 5m avec salle d’eau, WC, et un petit bout de jardin autour.
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Pour celle-ci, le propriétaire a ajouté une pièce au bâti initial
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Apparemment, il n’y a pas de contraintes concernant les matériaux à utiliser.
N’en parlons pas de permis de construire…
Kesako ??? Moi pas connaitre !!!???
Celle-ci : en cours d’extension.
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J’ai remarqué que chaque cour possède au moins un arbre fruitier.
Une rue pavée du township
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Globalement, j’ai l’impression que le quartier n’est pas délaissé en matière d’entretien et de propreté de la voie publique.
Quelques portes sculptées
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Activités économiques du township : (sans compter celles des dealers)
L’atelier de la Coopérative d’insertion de John. Le jeune soudeur-ferrailleur exécute une commande d’un particulier
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Des objets produits en série sont mis en vente sur la place centrale de Clarens Village.
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La boulangerie « communautaire »gérée par la Coopérative du quartier. Pas d’enseigne, ni pancarte mais les habitants peuvent y acheter à un prix inférieur à celui pratiqué dans les magasins à Clarens. Notre voisine Elrina y fait ses courses, non pas pour des raisons financières, mais pour soutenir ces micro-activités associatives.
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Une épicerie-bazar-débit de boisson qui se nomme White House
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Son homologue « épicerie-bazar « est peint en rouge avec le signe distinctif de superette affiliée à un grand distributeur
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Ci-dessous, épicerie bazar « indépendant » MADIBA Food Shop
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On dénombre au moins 4 superettes dans Kgubetswana, sans compter des petites échoppes.
Ces deux établissements affichent belle et bien leur appartenant au réseau « Champion »
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Surtout ce que l’on remarque est la présence de nombreux débits de boissons alcoolisés; les « Taverns » d’où partent des flux sonores tonitruants qui font trembler les pavés.
Comme partout, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
Des touts petits bistro-gargotes qui accueillent des « piliers de bars » âgés, souvent bénéficiaires des allocations sociales, mal rasés, adeptes de petits verres au milieu de la matinée ou pendant la journée. La soif et l’envie n’attendent point l’heure, n’est-ce-pas !!. Rien de nouveau à l’Est, ni à l’Ouest, ni au Sud, ni au Nord d’ailleurs
Le confortable ZAMA Tavern, de bonne facture et fréquentée par les jeunes branchés : blousons, polos, jean à la mode. Le proprio connait-il le créol réunionnais « zamal » (marijuana) ?
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Elevage familial de bovin au Kgubetswana
Ci-dessous : paysage habituel que l’on aperçoit aussi au Viet Nam, en Malaysie, dans l’archipel des Mascareignes, et aussi à la campagne des pays que l’on appelle pudiquement « pays en voie de développement » .
Prés  sans clôtures, ni barrières.
Rien à voir avec des centaines d’hectares clôturés des grands éleveurs Afrikaners, nos voisins par exemple.
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Certains habitants du Kgubetswana possèdent chacun quelques vaches, le plus souvent 2 ou 3. Les gardiens déplacent les animaux d’un pré à l’autre aux alentours du township et au bord de la nationale 711. Aux automobilistes de scruter les abords de la route, pied sur le pignon et prêts à piler en catastrophe.
Les propriétaires se cotisent pour rémunérer les cowboys sans cheval, ni LR 22. Piet, notre jardinier, paie mensuellement 200 Rands pour la garde de ses deux vaches .
Les vaches paissent sur le terrain de foot où les écoliers viennent exercer l’habileté de leurs jambes aux heures d’Education Physique et Sportive, si jamais par chance ils en ont.
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Les cultes dans le township :
Il existe au moins 4 lieux de culte dans le quartier.
Sans le guide attitré John, je n’aurai jamais su que cette maison est un Temple.
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Ces « temples » ne sont que des bâtiments ordinaires sans signe distinctif d’appartenance à un groupe « spirituel » ayant pignon sur rue.
Je suppose que la concurrence entre « églises » est relativement vive.
Il faut noter que les média diffusent abondamment sur leurs ondes les dimanche matins sermons et prêches des Télé-Evangélistes Blancs ou Noirs, (ou Télé-Baptiste T.B.). En les écoutant d’un œil (d’une oreille) distrait(e), je les comprends assez bien car ils articulent distinctement et lentement.
Ce phénomène est assez répandu en Afrique, et plus visible qu’en France ou à La Réunion.
On peut émettre l’idée que Jésus-Christ, dont l’enseignement a servi de véhicule de l’expansion spirituelle de l’Eglise catholique de Rome, devrait se réveiller ; puisque le «  territoire spirituel » et l’audience du Vatican, conquis à l’ombre de l’ère de la Colonisation économique des peuples arriérés, chancellent et s’effritent.
Mi- Septembre : Grande émotion dans l’opinion publique Sud Africaine
Le 12 Septembre, à Lagos, la capitale du Nigeria, une résidence-hébergement dépendant du Synagogue Church of All Nations, s’est écroulé probablement à cause des malfaçons. Cette Guesthouse servait à héberger des visiteurs et pèlerins se rendant aux sermons du prêcheur TB Joshua, une riche et très influente personnalité au Nigéria, un Grand Prophète pour ses fidèles. Il faut dire que ses prêches accueillent régulièrement des hommes politiques, la jet-set locaux, parfois aussi certaines personnalités Sud-Africaines.
Parmi les victimes, figuraient 85 pèlerins Sud-Africains dont les corps n’ont pas encore pu être rapatriés en Octobre. Quelques ministres Sud-Africains se sont rendus sur place les jours suivants la catastrophe.
Extrait du The Times du 10 Octobre
A guest house belonging to the Synagogue Church of All Nations in Lagos, headed by preacher TB Joshua, collapsed on September 12, killing 116 people. Eighty-five of them were from South Africa.
The remains of those killed were still in Nigeria. DNA samples being used to identify the bodies were at a laboratory in Cape Town.
 
Le vestige de l’Apartheid : De hauts réverbères :
Paysage banal que l’on voit dans presque tous les townships en RSA.
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John dit que sous l’apartheid, les forces de l’ordre faisaient des descentes nocturnes dans les townships à la recherche des « agitateurs politiques » issus des rangs de l’ANC.
En réponse à ces « agressions», les habitants caillassaient des ampoules, ou démolissaient, dès qu’ils pouvaient, les réverbères classiques de 5 ou de 6m de hauteur. L’obscurité leur permettait ainsi de lancer des projectiles de toutes sortes : billes en acier projetées par les lance-pierres, parfois de balles réelles, contre les forces de l’ordre ; et d’échapper aux poursuites grâce à la connaissance parfaite des dédales, passages étroits du quartier.
La parade trouvée par les gouvernements de l’apartheid : Eriger des réverbères hauts de 35m à 40m, équipées de 6 ou de 8 puissantes halogènes de 500W chacun.
Maintenant, quand on se « promène » dans le township, où que l’on se trouve, dès qu’on lève ses yeux,…on tombe inévitablement sur ces réverbères. Vue imprenable comme dirait certains commerciaux immobiliers  !!!
Comme la plupart des Sud Africains, Blancs ou non Blancs confondus, est obsédé par l’insécurité, le nouveau quartier du township est aussi doté de ces diffuseurs de lumières.
Du Studio Atelier Cubique, la nuit, on aperçoit nettement les lueurs oranges-rouges provenant de ces hauts points lumineux situés à environ 5km en vol d’oiseau.
A SUIVRE
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VERLIESFONTEIN P.o. Box 023
CLARENS 9707
Free State Province
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