PLANTATIONS et CULTURES
Janvier à Mai 2014
Christiane, en retour de mon billet concernant l’INVITE SURPRISE, non sans humour, nous dit qu’elle comprend maintenant d’où vient l’énergie que Betty déploie en se démenant depuis Novembre 2013 pour rendre vie à ce bout de terrain vierge, fréquenté uniquement par des vaches et quelques ruminants non domestiqués.
Et de nous suggérer de sécher ces plantes à des fins thérapeutiques. En infusion, elle permet de soigner ou d’atténuer les douleurs dues à la fièvre ou aux crampes...
Certains de nos amis Réunionnais, ayant souffert des symptômes du Chikungunya peuvent en témoigner.
Comme quoi les recettes de Grand’ Mère Kal ont la vie dure.
Sans oublier les éleveur fans de combats de coqs qui cherchent toujours à améliorer l’endurance, la hargne de leur champions avant de les envoyer dans l’arène combattre d’autres adversaires, eux aussi élevés à la méthode péis Grand’ Mère Kal..
Cela étant dit nous ne nous adonnons pas à ce type de production végétale illicite. Loin de là, rassurez-vous
Voici l’INVITE SURPRISE, décapité et séché, en compagnie d’un voyageur de long cours. On suivra les conseils de Christiane en cas de fièvre ou de douleurs musculaires
Récemment, un article de Laetitia CLAVREUIL a été consacré à cette culture si rémunératrice dans l’Hexagone et dans le monde.
(Voir “L’émergence d’un cannabis made in France” in Le Monde du 13 Mai 1950).
On y lit et apprend que certains réseaux de dealers achètent carrément des appartements ou pavillons avec jardin et les transforment en « champs » de culture de cannabis. Car cela rapporte gros ! Elle cite que certains Vietnamiens, comme d’autres immigrants vivants en banlieue parisienne et dans quelques grandes agglomérations canadiennes, s’ adonnent à cette culture pour accéder à une vie de rêve : De l’argent facile, du luxe... . Mais aussi, certains « indépendants »des réseaux la pratiquent dans leurs jardins, à l’abri des regards indiscrets pour arrondir leurs fins de mois. D’autres, consommateurs avertis la cultive également pour avoir de produits de qualité et pour la distribuer dans un cercle restreint d’amis et de connaissances. Ce qu’ils désignent sous le terme un tantinet sérieux « partage ou distribution amicale et sociale »
Photo prise le 27 Mai derrière le mur du Studio Atelier Cubique
Décidément, ces individus indésirables voyageant sans tickets risquent gros avec moi qui, pied à terre, ne voyage pas et les traque sans pitié..
Parole d’AJED … Mais z’enfin
Mais revenons à nos moutons, amateurs inconditionnels d’herbe des prés :
L’arrivée du monstre
Labourage et hersage en Novembre
Décembre : terrain préparé
Mars 2014: Les 7 ha de prés semés en Décembre verdissent après les dernières pluies de fin Février. En Février, on est surpris de constater qu’on attendait la pluie comme Le Messie
Les premiers carrés prêts à recevoir les graines de sarrasin, carottes, radis, navets, betteraves, choux Pet-Sai, petits-pois, roquettes, courges, et divers semis à transplanter : Tomates et plantes aromatiques : thym, basilic …etc..
Traçage d’un petit bassin en face de la terrasse du Studio
6h30 du matin en Janvier : Arrosage manuel du carré de roquette, de coriandre, d’oignon après les semis de décembre
Vers mi-Mars, nous avons pu arrêter les achats de légumes frais aux magasins, exceptés de temps en temps quelques épis de maïs, non OGM, espérons le, pour le plaisir de mon palais. Ce potager arrive à nous nourrir en la matière d’« l’herbe à consommer sainement » grâce uniquement au compost du voisin Jan. Pas d’engrais ni pesticides.
Pas de soucis non plus concernant l’eau pour l’arrosage.
Effectivement, ce qui a surpris énormément Betty est que sur ces parcelles cultivées, tout pousse à une vitesse vertigineuse.
Nos légumes sont-ils dopés, fertilisés à notre insu par ces voyageurs de pollens dénommés cannabis ou « zamal »?
Mais en ce qui me concerne, préposé à l’arrosage des arbres et arbustes plantés en haies coupe-vent, les séances d’arrosage de ces 50 « individus » me prenaient environ 3h
Donc, j’ai essayé d’installer un réseau d’arrosage goutte-à-goutte ‘'(voir photo ci-dessus)
Mi-Mars : Sarrasin en fleur et plein de papillons et de coccinelles jaunes
Mars : en premier plan, betteraves, navet et blettes en pleine croissance
John, Ben et Peter, voyant l’abondance du potager pour deux personnes nous demandaient si on voulait les vendre au minuscule «Marché des producteurs » qui se tient dans le jardin de l’unique librairie de Clarens les Samedi
Ils ne s’imaginaient pas que nous en consommons autant tous les jours. Aussi, nous en offrons de temps en temps à nos voisins les plus proches (leur maisons se trouvent à environ 3,5 km du Domaine Sérénité) à savoir David et Lynn , notre prof d’Anglais, et à Glen et Elrina
Je pense que la consommation de légumes ne prend pas une place importante dans le menu quotidien de ce pays voué au culte de Braaï (BBQ) de ses habitants Noirs et Blanc confondus. Invités chez des locaux, Betty et moi constatons que, à côté de la purée de pomme de terre, le Pumpkin au four, quelques rares légumes se courent les uns derrière les autres.
Avril : Kim Anh dans le carrée de sarrasin
Fin Avril : récolte de graines de sarrasins, 50gr semés sur une surface de 30 m2 en Janvier.
Les graines récoltées serviront de semis l’an prochain ou donnés aux poules.
Peter (à gauche) et Ben en train d’égrener les épis de sarrasin.
Début avril : à 7h30 : du brouillard dans la vallée au dessus de Clarens
A SUIVRE
http:// domaine-serenite-clarens.blogspot.com
c'est magnifique ! ça pousse drôlement bien chez vous ! tu as bien fait d'exterminer l'intruse ! on ne doit pas s'inviter comme cela, ce pourrait être une source de gros ennuis ! au plaisir de te lire . ah oui tu voulais dire la Madone ........
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